
Tournoi de pétanque
tu tires ou tu pointes
Les lotos sont une institution depuis des décennies dans notre région. Nécessaires à la survie financière des sociétés locales, ils ne se résument pas seulement à cela. Coup de sac dans les idées reçues et découverte des coulisses de ces manifestations.

Le thermomètre affiche un joli 28°C. Crème solaire et couvre-chefs en tous genres sont de rigueur pour aller observer voire encourager les joueurs de pétanque.
Heureusement, en cet après-midi, un petit courant d’air salutaire nous accompagne. Cinquante équipes se sont inscrites, réparties en vingt-cinq pistes. Selon un programme bien établi, le tournoi – qui a commencé aux alentours de 9 heures – devrait se terminer en début de soirée.
Pendant les parties, un silence religieux domine le terrain de jeux. Le joueur se plaçant dans le cercle, la concentration est à son maximum, même quand des boules volent de part et d’autre des autres pistes.
Une fois la manche terminée, certains pétanqueurs récupèrent leurs boules à l’aide d’un « ramasse boule magnétique ». Puis, le temps est venu de s’hydrater grâce à une boisson rafraichissante et désaltérante. Durant ces pauses, une pointe d’humour s’invite dans les conversations.
Les matchs par équipe de deux personnes se succèdent mais ne se ressemblent pas. La journée défile au rythme des boules qui s’entrechoquent, l’habileté des uns se mesurant sportivement à celles des autres, la chance ou la malchance s’invitant parfois comme arbitre. Une soirée festive en musique clôture les joutes et donne aux plus passionnés l’occasion de rejouer plusieurs fois chaque partie autour de la table.
Christelle Chillier

