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Jeunesse de Chapelle-Gillarens

les Comikazes fêtent un demi-siècle d’existence

Fabien Monney, président de la Jeunesse de Chapelle-Gillarens pour quelques mois encore, s’est prêté à notre interview avec bonhomie avant la grande fête des 50 ans de la société qui a eu lieu du 8 au 11 juin dernier.

Comment est née la société ?

Au tout début des sociétés de jeunesse dans le canton de Fribourg. Il n’y a donc pas beaucoup de jeunesses qui ont plus de 50 ans, en tous cas en Glâne. C’était un groupe de copains et l’idée a émergé en voyant les autres faire. Ils se sont réunis un soir et ils se sont lancés un peu comme ça. La date exacte de la création de la société reste floue. En fait, il semble qu’ils lui auraient donné un second souffle car il en existait déjà une qui avait été dissoute…

Quelles sont vos activités ?

Il y a :

  • Le 1er mai
  • La Bénichon depuis 30 ans. Elle se passait initialement au refuge du foot à Chapelle et le menu était concocté par la Jeunesse. Depuis que l’abri PC existe, tout se passe là-bas.
  • Le théâtre, tous les deux ans, en octobre-novembre, avec 7 représentations réparties sur 3 week-ends (vendredi soir, samedi soir et dimanche après-midi). La première représentation date de 2002 avec « Une star en campagne ».
  • Le Noël des Aînés
  • Les girons
  • Et, rien que pour nous cette fois, un petit week-end à ski par an. On essaie aussi de partir en voyage de temps en temps.

Comment et pourquoi devient-on président de Jeunesse ?

Au début par « petite » folie je crois bien (éclat de rire). La société cherchait un nouveau président en 2016, personne ne voulait se lancer et je me suis dit « pourquoi pas ? »

Les premières années ne sont pas faciles, surtout quand on est jeune, on se fait un peu marcher dessus par les anciens… Avec le temps tu prends de la bouteille et cela devient plus facile d’organiser des choses et de cadrer tout ce petit monde. Bon, les membres sont encore assez sages, cela pourrait être pire !

Au moment de prendre la présidence, Fabien Monney  n’avait que 2 ans de jeunesse dans les jambes. Sept ans après, il peut tirer un bilan et… sa révérence.

« Il commence à y avoir un décalage au niveau des idées avec les jeunes qui arrivent, c’est normal, il faut d’ailleurs leur laisser reprendre le flambeau. C’est pour ça que j’arrête la présidence après la Bénichon de cette année. Je vais encore rester à la société pendant quelques années pour pouvoir profiter un peu. Mon but à la base était de pouvoir organiser un giron en 2023 et il ne s’est pas fait pour diverses raisons, dont un manque de motivation des membres, conséquence de la pandémie de Covid-19 car il a fallu relancer la machine après cette interruption. »

Comment décris-tu la Jeunesse ?

Une jolie équipe de copains qui s’amusent bien malgré les obligations à tenir. On aime faire plaisir aux gens, surtout à nos deux villages.

Parle-nous un peu de la fête du 50ème

Les premières idées sont nées il y a deux ans au sein du comité. Le but était de ne surtout pas faire moins fort que les fêtes précédentes. En 2003, elle a duré 3 jours, en 2013 c’était le giron donc ç’a été un peu plus long. C’est vrai que 2 ans avant l’échéance, c’est presque un peu court, surtout que cela fait 1 an qu’on « charbonne » avec une petite équipe et que le mois de juin est vite là !

Ensuite on a créé un comité élargi avec 5 anciens membres de la jeunesse (1 par tranche de 10 ans) en leur demandant s’ils étaient d’accord de nous épauler, car nous n’avions jamais organisé un aussi grand événement. On s’est réunis une fois par mois, puis on a encore ajouté un membre de la jeunesse par dicastère.

A l’arrivée, il y aura donc des rallyes (prévus pour les plus jeunes aux plus anciens, avec un cadeau parfois très humoristique pour chaque participant), un marché artisanal, de la sculpture à la tronçonneuse avec fabrication du « bassin du 50ème », des DJ’s, etc.

Quelle est l’histoire du logo ? Des « Éclatés », des « Comikazes » ?

Le logo du 50ème est un mix des visuels existants, à savoir « Le soleil », créé dans les années 1980, puis « Le palmier avec le singe » en 1993 et enfin, il y a 25 ans, « Le bouffon violet ».  Quand les membres l’ont vu, il a été adopté tout de suite et a été mis à toutes les sauces.

Les « Eclatés » sont nés 20 après les « Astucieux » de 1973. Une sorte de crise d’adolescence tardive !  Quasi une génération d’écart bercée par les dessins d’Hanna-Barbera voire ceux du générique du film  « Georges de la Jungle ».

Les « Comikazes » sont nés au 25ème anniversaire d’une jeunesse aimant s’amuser et boire des « Kamikazes ». Ils ont mixé le mot « comique » avec le cocktail (rire).

A l’heure où paraît cette troisième édition du « Pavé », la fête est déjà derrière sans qu’on puisse en rendre compte. Mais à entendre le rire communicatif du président et après avoir suivi ses sociétaires sur les réseaux sociaux, difficile d’imaginer qu’elle ne fut pas une réussite.
Nul doute que les « Comikazes » et les villageois se seront « Astucieusement » « 
Éclatés » !

Christelle Chillier

Site de la société