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Entente musicale Promasens-Rue

Qui se cache exactement derrière cette « entente » ? Thomas Sonney, jeune président de 23 ans, nous l’explique. Il vit sa première expérience de présidence mais sa société, il la connaît ! Il a commencé l’école de musique à 7 ans, intégré la fanfare à 12 ans, pour ne plus jamais la quitter. La basse Sib est sa partenaire de musique avec laquelle ils passent de nombreux moments. 

  

Qu’est-ce que « l’Entente Musicale Promasens-Rue » ?

Nous sommes une société de fanfare, Brass Band de 2ème catégorie, avec une trentaine de membres. Brass Band signifie que c’est un ensemble de cuivres avec percussions. Il n’y a pas de bois, de flûte… Les fanfares sont ensuite réparties dans des catégories, selon leur niveau. Il en existe 4, dans cet ordre : Excellence, première, deuxième et troisième.

Quelle est son histoire ?

L’Entente a été fondée officiellement en 2018. Mais elle est née déjà en 2008, d’une association entre la fanfare de Rue (de 1884) et celle de Promasens (de 1967). Les deux manquaient d’effectif et  ont donc décidé que l’union faisait la force. La gestion, les comptes, le secrétariat étaient encore séparés, chacune fonctionnant encore de manière indépendante. Seuls les moments musicaux étaient regroupés. Cela a duré 10 ans ainsi. En 2018, nous avons décidé de tout mettre définitivement en commun.

Qui sont ses membres aujourd’hui ?

Il y a une majorité de membres qui habitent ou ont grandi dans notre commune. Des membres extérieurs nous ont rejoint par le biais de connaissances dans la société. Nous avons des personnes de 12 à 76 ans. Notre moyenne d’âge se situe vers les 34 ans.

Quand, où et comment se déroulent les répétitions ?

Cela se passe dans la salle des sociétés, à Rue, le jeudi à 20h pour toute la société. Nous avons parfois des répétitions le lundi ou le mardi soir, mais partielles, à savoir par groupe d’instruments ou par registre, pour du travail en détail. Nous travaillons avec notre directeur durant deux heures et nous terminons la soirée en prenant un petit verre ensemble. La saison s’étend de septembre à fin juin.

Quelles sont vos autres activités ?

Chaque année, nous donnons un concert en mars et nous participons à la Fête des musiques de la Glâne, en mai. Certaines années, nous participons à des fêtes cantonales ou fédérales, sur Fribourg ou ailleurs, et pouvons faire d’autres animations. Hors musique, nous avons l’organisation de trois week-ends de lotos à Promasens.

Vous avez donné votre concert annuel tout dernièrement. Comment se passe la préparation d’un tel événement ? (« Le Pavé » n’a pas pu y consacrer un article en raison des délais d’impression)

La commission de musique se rencontre une année avant le concert pour faire le choix des morceaux. Dès septembre, nous préparons ces pièces en répétitions. Nous en présentons quelques-unes lors du Noël des Aînés puis la totalité du programme lors du concert. Il y a chaque année une pièce plus longue et importante que nous devons présenter devant le jury de la Fête des musiques.

Pour le reste, le comité organise les flyers, les envois de publicités, les commandes des boissons, les décorations, la gestion du bar, la préparation et le rangement de la salle. Durant ces weekends, les heures de sommeil sont forcément un peu réduites, il y a du travail, mais après la partie musicale, il y a aussi une partie récréative qui permet de faire retomber  la pression…

Quelles sont les difficultés actuelles pour une fanfare ?

Le plus difficile est le recrutement, le renouvellement des membres. Essayer de trouver de nouveaux musiciens, de motiver les jeunes, tout en gardant un équilibre entre les générations pour avoir une bonne cohésion est notre challenge.

Quels sont les moments qui participent le plus à cette cohésion ?

Les instants les plus forts sont en principe lors des fêtes des musiques. Lorsque nous avons terminé la présentation des morceaux et que tout le monde se retrouve autour d’un verre, c’est magique.

Quel est votre meilleur souvenir personnel ?

Lors ma première année à la fanfare, nous avons participé à la Fête cantonale vaudoise, à Savigny, et nous avons fini premier de notre catégorie, j’avais 13 ans !

Acceptez-vous de nouveaux membres en ce moment ?

Toujours ! Toutes les personnes intéressées peuvent nous contacter. Idéalement, il faudrait déjà avoir des connaissances en musique ou d’un instrument. Sinon, il est nécessaire de commencer par l’école de musique. Un adulte qui souhaiterait totalement débuter pourrait tout à fait intégrer notre école.

Formez-vous essentiellement des jeunes ou des enfants avec cette école de musique ?

Oui, en effet, dès 7-8 ans. Nous passons dans les classes de l’ACER pour nous présenter. Nous y avons rencontré un bel engouement ces dernières années et actuellement une vingtaine de jeunes sont en formation. Au début, ils commencent avec 30 minutes de cours individuel par semaine sur deux ans. Ensuite, ils continuent les cours individuels mais ils rejoignent, en parallèle, l’ensemble des cadets, pour lesquels nous avons une collaboration avec Ursy. Après environ 5 ans, ils intègrent la fanfare.

Comment résumeriez-vous votre société ?

Nous sommes un groupe de personnes de tout âge dans lequel nous partageons des moments de musique et de convivialité !

Sophie Bosson

 

Infos :
www.lalyrerue.ch
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